Asdrelle : Pages 41 à 45


Asdrelle achète le coq et rencontre le Bel Oiseau

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Bon d'accord, on va essayer de te libérer de là. En ce qui me concerne, ton discours m'a beaucoup émue... Tiens, voilà Asdrelle qui arrive. Asdrelle, regarde ce coq, regarde cette pauvre créature, il faut absolument le libérer. Pourquoi vouloir aider un animal si inepte ? Vous portez secours à des taupes et même à des piranhas, vous choyez des bêtes étrangères et farouches, mais aider un pauvre animal comme moi, ça, vous en êtes incapables ! D'accord, d'accord... Que dois-je faire ? Achetez-moi et délivrez-moi ! Bon, si ce n'est que ça... Quelques instants plus tard... Voilà qui est fait. ASDRELLE ! Le poulet ! Il a pris feu pendant que tu étais à l'intérieur ! Oh, mais regardez ! On dirait un œuf... sur le point d'éclore ! COUCHEZ-VOUS ! Oh ! Merci... Vous m'avez aidé... Et bien que je n'aie pas changé, vous me voyez différemment, comme un bel oiseau aux plumes chatoyantes et à l'iris mordoré. Et maintenant que votre vision s'est épuré, je pourrai vous protéger... car je ne serai pas un ingrat.
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Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Je ne suis personne d'autre que quelqu'un qui cherche à t'aider...Asdrelle. Bel oiseau... Si réellement vous voulez m'aider, dîtes-moi où trouver des armes. Asdrelle, ne te préoccupe pas de cela pour l'instant. Tu trouveras des armes bien vite. Continue de poursuivre le chevalier de cuivre. Mais... Écoute moi, Asdrelle, ce ne sont pas les armes qui te seront indispensables. Pour l'instant, essaye de ne pas perdre de vue le chevalier à tête de bœuf. Maintenant Asdrelle, il me faut m'envoler. Toi, pars retrouver Desher. Desher... Desher, mon frère... Je me souviens.
Je me souviens de ton égocentrisme, de tes caprices, de ton caractère hargneux. GAGNÉ ! Aïe ! Tu étais parfois exécrable. Calme-toi, Desher. Heureusement que j'étais conciliante ; mais jamais je ne cédais à tes lubies. Quand tu t'emportais, je préférais te conduire dans la nature, dans quelque forêt ou prairie que je connaissais. Allez Desher, oublions cela et allons dehors. Oh ! Et là se dévoilait un autre Desher, très sensible, ouvert et curieux. C'est ce Desher-là que j'aime et espère retrouver. Regarde Asdrelle. J'aime être ici. Je crois qu'en réalité tu t'ennuyais terriblement au château et que tes coups d'éclat te permettaient de briser le quotidien.
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Desher, tu souffres probablement, peut-être même es-tu mort ; et ton absence m'a menée dans ces parages écartés. Mais il n'est pas question de me laisser aller aux gémissements, malgré ton infortune et mon inquiétude. Asdrelle ? Asdrelle...? Asdrelle, ça va ? Oh, j'étais en train de penser à ce qui peut bien arriver en ce moment à Desher. Allons Asdrelle, ça ne sert à rien de remuer de si sombres pensées. Continuons notre route ! Savez-vous à quoi je pense ?
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